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24 juin 2010 4 24 /06 /juin /2010 12:48

Réponses de Jehan-Jacques Cochet Le 7 juin 2010.

 Oui si l’arrivée des communes essonniennes du plateau de Limours dans le PNR est l’affirmation de l’identité agricole dans le Parc. L’agriculture se joignant aux bois et à la forêt afin de pérenniser celui-ci dans une alliance naturelle dont les buts sont de faire vivre des hommes et des femmes dans la biodiversité du vivant et la diversité des territoires. 

Oui si le PNR étendu est un véritable outil, utile et nécessaire à l’équilibre stratégique de la région face aux développements des opérations d’intérêt national (OIN) sur le plateau de Saclay. Dans ce cas ne pas utiliser cet outil serait faire preuve d’un manque de discernement majeur dans le gouvernement des villes qui, aujourd’hui, doit s’appuyer sur la collégialité, la coopération, les réseaux et le partage des connaissances et des savoir-faire. Le PNR et son projet représentant l’ouverture et non son contraire : le repli sur soi. Le début et non la fin de l’histoire 

Oui si le Parc étendu devient le creuset de l’agriculture raisonnée, biologique, de qualité tant réclamé par les franciliens, tant  pour leur santé que pour diminuer le poids de l’empreinte carbone et celle des intrants. Idem pour la sylviculture. Au travers des énergies renouvelables

(Filières bois énergie mais aussi solaire, eau, air etc.) A la condition que de nouveaux programmes soient réalisés avec des incitations vers le développement de l’agriculture bio, vers les filières d’énergie renouvelables, vers l’éco-construction afin que le décollage de ces activités soit réel et pérenne. Incitations vers les projets, promoteurs, fabricants, concepteurs et utilisateurs.

Le Parc à tous les éléments en mains pour devenir le « fer de lance » de ces activités nouvelles et porteuses mais il lui faut créer des objectifs et des instruments de mesure. 

Oui si l’urbanisation maîtrisée fait l’économie des espaces naturels et agricoles (fin du mitage) en densifiant les centres-villes et en portant l’économie de l’éco-construction au décollage par des incitations (financières et autres). 

Oui car le positionnement géographique unique du PNR aux portes de la capitale le conduit naturellement à s’étendre pendant qu’il est encore temps. Face à une agglomération urbaine très dense (conurbation) qui va au-delà de Paris, de Roissy aux Ulis, c'est-à-dire à notre porte même. Les trop rares poumons verts encore existants doivent prendre leur place, toute leur place, afin de respirer eux-mêmes mais surtout d’aider toute la région Ile de France à respirer. 

Oui parce que ce doit être une innovation formidable de faire entrer Limours et les communes de la CCPL dans ce projet de Parc étendu. Une innovation pour tous nos élus qui doivent apprendre à utiliser les ressources et les moyens d’un outil de territoire qui les laisse maître chez eux et responsables de la gouvernance de tout ce territoire (syndicat). Donc face à un développement dont la mesure principale est la COOPERATION avec les autres, le travail ENSEMBLE, grâce à l’outil PNR dans le cadre des volets indissociables : environnement, social , économique.  

Oui si toutes sortes de gens aux conditions de vie diverses peuvent y vivre et continuer à y demeurer apportant la diversité des gens à la diversité des territoires. Sachant que les uns ne valent que par la présence de tous les autres.

 

 

 

 

 

 

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6 juin 2010 7 06 /06 /juin /2010 17:30

 

Respectez le vote des Limouriens !

Décidément, la majorité municipale n’admet toujours pas que l’équipe municipale ne se limite pas aux élus de la majorité ! Un exemple récent :  dans Limours Magazine de juin 2010, les 25 élus de cette majorité signent un article  « l'équipe municipale » au lieu de « majorité municipale » ce qui élimine de l’équipe municipale les membres élus de l’opposition représentant plus de 30% des électeurs Limouriens. C’est la deuxième fois que cela se produit. Il ne s’agit donc pas d’un défaut d’attention ou d’une coquille. Non. C’est le reflet de ce que pense le leader de cette majorité municipale dont on reconnaît la prose dans l'article "PNR : mise au point" (page 3).

 

Refus du débat démocratique et pas de consultation des Limouriens

Monsieur le maire de Limours ne supporte pas la contradiction.  Il n'y a qu'à assister au conseil municipal : pas une mouche ne vole, aucun débat au sein de la majorité ! Silence ! Une intervention de l'opposition qui déplait ? Fusent alors les sarcasmes de mauvais aloi. Une intervention de notre part dans un tract est traitée d' « agitation opportuniste ». Curieuse vision de la démocratie. Curieuse façon de répondre à une question légitime concernant le PNR et l’enquête publique en cours. Le mot de Limours Pour Tous était donc utile, puisqu'il oblige la majorité municipale à se dévoiler, à priori contre le PNR, en n'abordant, de manière restrictive, que l'impact financier que représenterait le PNR pour la commune et "certaines prérogatives du droit du sol" dont elle serait dessaisie... Quelle vision réductrice et quel manque de communication sur ce sujet primoridal pour les Limouriens ! Etre élu ne signifie pas avoir le droit de manipuler la population, mais la représenter, toute entière, et la servir !

Parler d’unanimité des membres du conseil (ici les membres de l’opposition sont inclus!) en avril 2009 pour le rejet de la charte du PNR en omettant de signaler que ces membres de l’opposition ont demandé le rajout d’un "considérant" important pour la continuité de l’étude, est trompeur pour l’opinion. 


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6 mai 2010 4 06 /05 /mai /2010 15:55

 PNR: l’heure du choix pour Limours est arrivée !!

Vous êtes concernés !

- La commune devra se positionner pour son intégration ou non au

 Parc Naturel Régional de la Haute Vallée de Chevreuse avant la fin de l’année - Choix qui sera valable pour 12 ans !

- Des réunions publiques ont eu lieu dans plusieurs villes, mais pas à Limours !!

Une réunion publique est prévue à Briis-sous- Forges le 11 Mai à 20 h 30.

Une enquête publique a lieu du 3 mai au 7 juin !!

Allez donc sur le site du parc :

http://www.parc-naturel-chevreuse.fr

Consultez les documents (renouvellement de charte, plans, avis de différentes instances,…)

Forgez-vous votre propre opinion et exprimez-vous.

Le PNR de la Haute vallée de Chevreuse a été créé en 1985 à l’origine avec 19 communes (21 actuellement). Il est le plus vieux d’Ile de France avec ensuite la création de ceux du Vexin (1995), du Gâtinais (1999) et d’Oise-pays de France (2004). Une révision de sa charte avec un agrandissement possible qui concerne aujourd’hui 62 communes d’Essonne et des Yvelines est à l’étude. La ville de Limours est concernée.

Les partenaires impliqués sont nombreux : Etat, conseil régional, 2 conseils généraux, la fédération des parcs, des communautés de communes et d’agglomération et des communes,…..

A l’heure où l’on parle de développement durable, où l’on veut regarder l’avenir

avec confiance et volonté, où l’on veut valoriser les atouts d’un territoire d’excellence et mieux vivre ensemble, ce dossier nous concerne tous. Notre choix va nous engager pour très longtemps au-delà des clivages de toute nature.

Que voulons nous, nous Limouriens ? Pour nous, mais aussi pour nos enfants ?

Ce sujet majeur mériterait plus d’information de la part de notre maire (pas de nouvelles dans le bulletin municipal depuis un an, pas de réunion publique prévue à ce jour) et devrait à notre avis se clarifier dans un processus pleinement démocratique de référendum communal, avant le vote définitif du conseil municipal ! !

Les élus de Limours pour Tous : Jean-Pierre Chrétien, Anne Turpin, Christian Collet, Michèle Hamon

L’Association Limours Pour Tous

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29 avril 2010 4 29 /04 /avril /2010 16:01

Conseiller municipal de l’opposition. Quel est son rôle et son activité ?

Rappel

Le conseil municipal représente les habitants. Par ses délibérations, le conseil a une compétence générale d'attribution pour gérer les affaires de la commune et en administrer les biens. Il est compétent pour prendre toutes les décisions concernant la gestion communale, sauf lorsqu'un texte en charge spécifiquement le maire ou une autre autorité administrative. Le conseil municipal donne son avis toutes les fois qu’il est requis par les textes ou par le représentant de l’État.

N’importe quel citoyen peut contester et attaquer la délibération du conseil.

Le conseil municipal doit se réunir au moins une fois par trimestre et l’ordre du jour, fixé par le maire, doit être communiqué avant le début de la séance. Celle-ci est ouverte au public, sauf si l’assemblée décide le huis clos ou si le maire exerce son pouvoir de "police des séances", notamment en cas d’agitation, et restreint l’accès du public aux débats.

 Le maire est chargé de l’exécution des décisions du conseil municipal et agit sous contrôle de ce dernier. Ses missions consistent à représenter la commune en justice, passer les marchés, signer des contrats, préparer le budget, gérer le patrimoine. L’activité de conseiller municipal consciencieux est donc une affaire sérieuse

Conseil municipal de Limours

A Limours, il se réunit le plus souvent une fois par mois. Les élus de l’opposition émanant de la liste Limours Pour Tous sont au nombre de 4 sur 29 conseillers. Ainsi est la loi qui veut que 1032 électeurs sur 3158 soit 32,68%, ne soient représentés au conseil que par seulement 13,78% de conseillers.

Alors, forcément à 4 nous avons moins de possibilités qu’à 25 pour assister aux différentes commissions. Deux membres de l’opposition siègent dans chacune  des 17 commissions et un seul élu à la Caisse des Ecoles et au CCAS a été choisi. Aucun élu de l’opposition n’est Délégué dans les instances extérieures : CCPL, SICTOM, Syndicat hydraulique, etc. Pour information, l’ordre du jour du conseil municipal à venir nous est communiqué, conformément au minimum requis par la loi, soit 5 jours avant la date du conseil et souvent la veille d’un week-end, le Conseil municipal ayant lieu habituellement le Jeudi.

Lorsque l’opposition ne vote pas le texte présenté par la majorité, monsieur le maire transforme parfois cette position en un manque de rigueur dans l’étude des documents fournis ! Pour corser le tout il arrive même que des textes ne soient présentés qu’en séance, donc sans possibilité d’étude préalable ; mais le maire, « généreux », accorde toujours une suspension de séance pour  permettre aux élus de l’opposition de se concerter avant de se prononcer.

En dehors des adjoints qui présentent les textes soumis à délibérations et votes dans le domaine qui leur est dévolu, en séance les conseillers municipaux  de la majorité, ni n’interviennent, ni ne commentent : discipline, discipline !

Chaque fois que les élus de l’opposition se déterminent contre un projet, un texte, ou simplement le commentent négativement, ils s’attirent les sarcasmes de monsieur le maire qui invoque soit leur mauvaise foi, ou leur incompétence. Il arrive même, qu’emporté, il  s’en prenne à leur honneur, le tout sous les ricanements de conseillers trouvant là un moyen de s’exprimer sans s’exposer.

Nous invitons les habitants de Limours à fréquenter nombreux les séances du conseil municipal afin de s’informer de la vie locale et exercer au mieux une attitude citoyenne. Le maire a pris l’habitude de répondre, en fin de conseil, aux questions posées par le public. Venez donc profiter de cette possibilité d’expression de démocratie directe.

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29 avril 2010 4 29 /04 /avril /2010 15:53

Interrogations et inquiétudes du conseil local  FCPE

                           Collège Michel Vignaud de Limours

 

  Après la fermeture de la 4ème  aide et soutien l’année dernière,  la suppression de la classe de 3ème  d’insertion est annoncée pour la rentrée 2010.

Nous voudrions vous faire part de nos interrogations et de nos inquiétudes quant au devenir des élèves en grande  difficulté.

   

1/ Bilan pédagogique

  ·        Un bilan du travail accompli a-t-il été dressé ? Un lien peut-il être établi entre cette estimation et la suppression de ce dispositif ?

Il est en effet étonnant qu’une démarche pédagogique, expérimentée depuis 1982 puisse s’interrompre aussi brutalement  sans qu’elle ne remette en cause son bien-fondé et donc la qualité de jugement de toutes les personnes qui l’ont soutenue.  

·        Même si le principe de classe spécialisée, de classe « à part », peut être en soi contesté, cette expérience avait fait ses preuves en permettant à des jeunes de se reconstruire et de trouver leur place dans la société. Que leur propose-t-on dans le même esprit ?

 

Le travail des équipes pédagogiques des classes de 4°AS et de 3° d’insertion était centré sur une écoute et un suivi à long terme, ainsi qu’un accompagnement dans le processus de « reconstruction » de ces élèves en échec scolaire qui se trouvent un peu « en marge » du cadre institutionnel de l’enseignement général.

Nous sommes convaincus de l’importance de cet accompagnement humain et nous avons de grandes inquiétudes quant aux mesures de substitution de ces classes dérogatoires.

 

2/ Mesures de substitution et propositions

  ·        Comment 12h de cours en groupe restreint en français et en mathématiques pourront-elles remplacer l’enseignement dispensé actuellement ?

  ·        Quels moyens humains sont dévolus à cette aide ? Quel personnel sera chargé de ces heures ? Quelle sera la qualification requise ? Quelles formations sont prévues pour ce type de prise en charge ?

  ·        La suppression de la 4ème aide et soutien et  la suppression de la classe de 3ème d’insertion sont-elles des mesures d’économie par apport à la DGH (dotation globale horaire) ?

  ·        Comment concilier la réussite des élèves avec des suppressions et des restrictions telles que nous les connaissons aujourd’hui ?

 

A titre d’exemple :

La suppression des BEP et le bac professionnel réduit à 3 ans au lieu de 4 ans ont déjà amorcé la casse de la voie professionnelle et compliquent gravement le parcours des jeunes. Avec le BEP les jeunes pouvaient prendre le temps de reprendre pied avec un enseignement adapté et qualifiant pendant deux ans. Ils pouvaient poursuivre avec un bac pro ou s’engager dans la vie active avec un diplôme reconnu et apprécié. Il n’y a plus d’alternative.

 Le CAP devient une voie obligatoire : il n’y a pas assez de choix et de plus l’éloignement des lieux d’apprentissage conduit trop de jeunes à abandonner en cours de formation.  

·        Comment, au-delà de l’acquisition des savoirs fondamentaux et de l’obtention du DNB (diplôme national du brevet) prendra-t-on en considération les stratégies de reconstruction et de reconquête d’estime de soi ?  

·        Y- a- t- il des moyens particuliers envisagés pour intégrer ces valeurs fondamentales à l’enseignement ?

 

 

Nous sommes inquiets pour des jeunes qui ne s’adaptent pas au système scolaire, qui sont en rupture familiale et/ou institutionnelle, qui ont besoin avant tout d’être accompagnés, protégés et aidés, et qui doivent trouver dans l’école les réponses et les aides qui leur sont dues.

Pour cette obligation éducative, les mesures d’économie ne doivent pas supplanter les besoins éducatifs.

 

Les enseignants doivent pouvoir enseigner à tous les élèves et tous les élèves doivent pouvoir suivre un enseignement adapté, quelles que soient leurs difficultés, jusqu’à l’âge minimal de 16 ans.

Nous doutons que pour ces élèves,  la multitude des heures de soutien, d’accompagnement et de tutorat soit concluante.

 

De nombreuses défaillances du système actuel sont en cause :

·        Classes surchargées

·        Difficultés de remplacement des professeurs

·        Diminution du nombre total de professeurs

·        Formation initiale diminuée de moitié pour les professeurs, comportant une amputation drastique des contenus mais surtout de la pédagogie, nécessaire pour animer un groupe de jeunes.

·        Insuffisance ou inadéquation de moyens (ex parc informatique).  

 

Fait à Limours le 10 Avril 2010

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13 avril 2010 2 13 /04 /avril /2010 15:41

Le président de la CCPL nous signale que, contrairement à ce que la phrase : "chaque projet significatif de la CCPL ..."  pourrait laisser croire, les aménagements du Pivot ne sont pas de la responsabilité de la CCPL et il nous demande d'apporter un rectificatif.

Dont acte ; les aménagements sont en effet réalisés par le SIHAL (Syndicat Intercommunal de l'Hydraulique et de l'Assainissement de Limours).

Précisons ce que nous voulions dire : d'une manière générale, tous les projets importants se situant dans le périmètre de la CCPL voient très fréquemment les mêmes clans de maires se quereller, ne semblant n'écouter que les passions qui les opposent. Ainsi en fut-il des déchets ménagers, du SCOT, du PNR, des déviations, etc...

Il est donc juste de se demander si ce n'est pas au détriment de l'intérêt des administrés

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22 mars 2010 1 22 /03 /mars /2010 14:19

Dans le cadre d’instructions préfectorales, des ouvrages de prévention des crues à l’échelle du bassin versant de la Prédecelle devaient être mis en oeuvre. Des études ont été menées et, après une première enquête publique en 2007, le projet retenu consistant en bassins d’expansion de crues « cinquantenales » ou « centenales » dans la zone humide protégée du Pivot a été retenu par le préfet. Les budgets ont été votés et les entreprises ont été choisies.

 Nous avons assisté à une empoignade habituelle à chaque projet significatif de la CCPL entre certains maires, ici au travers de leurs réseaux à l’occasion de l’enquête publique de février dernier concernant des servitudes qui devraient permettre d'effectuer les travaux. Ces servitudes s’imposeraient au locataire du site éleveur de bovins destinés à la boucherie.

Les mêmes arguments techniques « pour » (site déclaré zone humide protégée, préservation de la flore et d’espèces endémiques, PLU interdisant les constructions, aménagement paysagé obligatoire) et les contre propositions (volume des décaissements et des bassins, bassins sur un autre secteur, coûts, etc.) ont été de nouveau soumis dans cette dernière enquête. C'est le jeu de la démocratie. 

Hors l’intérêt général, les intérêts particuliers des habitants inondés et ceux de l’éleveur de bovins sont concernés. Les habitations sujettes aux risques d’inondation ont fait l’objet de permis de construire dans des zones s’avérant inondables. Elles ont été effectivement inondées.  Leurs propriétaires font appel aux autorités et à la solidarité pour pallier et ils sont favorables au projet.

L’éleveur de bovins s’y oppose et dit avoir investi un million d’Euros pour son exploitation. Les prairies concernées seraient réduites par le projet, et donc son cheptel et ses revenus pour rembourser ses emprunts. Avant d’investir, était-il informé des risques d’inondations de la zone ? Les indemnités correspondent-elles à ce qu’il estime pour le maintien de son exploitation avec une activité réduite ?

Du côté des « contre » une association de défense de l’environnement  a réalisé un joli coup médiatique : le dimanche 14 février, un bovin, crotté  jusqu’à la quasi culotte, était présenté sur la place du marché à Limours, juché sur une bétaillère. L'effet était utilisé pour inciter les passants à signer une pétition pour sauver cet élevage de "vaches",  les dernières sur la commune ( ?). Les âmes sensibles  ont signé volontiers la pétition sans même un coup d’œil aux panneaux techniques placés à côté.

Des questions se posent en matière d’écologie et la préservation de ce cheptel à son plus haut volume est-elle compatible avec le développement durable et l’environnement ?

A la suite de cette dernière enquête, si le projet était remis en question et qu’il faille attendre la fin de nouvelles études, d’avenants ou de nouveaux contrats, il s’écoulera sans doute plusieurs années pour se garantir contre des crues dont nul ne sait si elles auront lieu demain ou dans des années. Mais l’actualité récente devrait nous inciter à nous montrer prévoyants.

Afin d’assurer, comme dans le projet, le retour ou le maintien des espèces naturelles endémiques dans la zone, l’éleveur serait-il prêt, sous contrôle, à n’utiliser pour ses bovins que des fourrages naturels, à ne pas épandre d’engrais chimiques pour favoriser la repousse de l’herbage, à ne pas faire paître les bovins dans les secteurs susceptibles d’être embourbés, à réduire l’impact du piétinement dû à une trop grande densité de bovins à l’hectare ?

Le tout sans qu’il n’en coûte pas plus aux contribuables qu’il n’est prévu.

Des débats sereins préalables entre les maires, en toute objectivité, écartant les différends personnels, n’ayant en tête que l’intérêt général des administrés auraient du prévaloir et seraient  appréciés pour les prochains projets de la CCPL. 

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