Réponses de Jehan-Jacques Cochet Le 7 juin 2010.
Oui si l’arrivée des communes essonniennes du plateau de Limours dans le PNR est l’affirmation de l’identité agricole dans le Parc. L’agriculture se joignant aux bois et à la forêt afin de pérenniser celui-ci dans une alliance naturelle dont les buts sont de faire vivre des hommes et des femmes dans la biodiversité du vivant et la diversité des territoires.
Oui si le PNR étendu est un véritable outil, utile et nécessaire à l’équilibre stratégique de la région face aux développements des opérations d’intérêt national (OIN) sur le plateau de Saclay. Dans ce cas ne pas utiliser cet outil serait faire preuve d’un manque de discernement majeur dans le gouvernement des villes qui, aujourd’hui, doit s’appuyer sur la collégialité, la coopération, les réseaux et le partage des connaissances et des savoir-faire. Le PNR et son projet représentant l’ouverture et non son contraire : le repli sur soi. Le début et non la fin de l’histoire
Oui si le Parc étendu devient le creuset de l’agriculture raisonnée, biologique, de qualité tant réclamé par les franciliens, tant pour leur santé que pour diminuer le poids de l’empreinte carbone et celle des intrants. Idem pour la sylviculture. Au travers des énergies renouvelables
(Filières bois énergie mais aussi solaire, eau, air etc.) A la condition que de nouveaux programmes soient réalisés avec des incitations vers le développement de l’agriculture bio, vers les filières d’énergie renouvelables, vers l’éco-construction afin que le décollage de ces activités soit réel et pérenne. Incitations vers les projets, promoteurs, fabricants, concepteurs et utilisateurs.
Le Parc à tous les éléments en mains pour devenir le « fer de lance » de ces activités nouvelles et porteuses mais il lui faut créer des objectifs et des instruments de mesure.
Oui si l’urbanisation maîtrisée fait l’économie des espaces naturels et agricoles (fin du mitage) en densifiant les centres-villes et en portant l’économie de l’éco-construction au décollage par des incitations (financières et autres).
Oui car le positionnement géographique unique du PNR aux portes de la capitale le conduit naturellement à s’étendre pendant qu’il est encore temps. Face à une agglomération urbaine très dense (conurbation) qui va au-delà de Paris, de Roissy aux Ulis, c'est-à-dire à notre porte même. Les trop rares poumons verts encore existants doivent prendre leur place, toute leur place, afin de respirer eux-mêmes mais surtout d’aider toute la région Ile de France à respirer.
Oui parce que ce doit être une innovation formidable de faire entrer Limours et les communes de la CCPL dans ce projet de Parc étendu. Une innovation pour tous nos élus qui doivent apprendre à utiliser les ressources et les moyens d’un outil de territoire qui les laisse maître chez eux et responsables de la gouvernance de tout ce territoire (syndicat). Donc face à un développement dont la mesure principale est la COOPERATION avec les autres, le travail ENSEMBLE, grâce à l’outil PNR dans le cadre des volets indissociables : environnement, social , économique.
Oui si toutes sortes de gens aux conditions de vie diverses peuvent y vivre et continuer à y demeurer apportant la diversité des gens à la diversité des territoires. Sachant que les uns ne valent que par la présence de tous les autres.